Vietnam

Vietnam – Hoi An

Nous arrivons au Vietnam à minuit alors que nous avons quitté le Laos 18h plus tôt… C’était un sleeping bus mais version asiatique, donc toujours un problème de taille concernant les jambes. Les mecs du bus n’arrêtent pas de nous engueuler pour remonter dès qu’il y a une petite pause clope alors qu’eux s’arrêtent à 40km de l’arrivée pour manger, après 17h de trajet éprouvant et à 1h du but. Première impression négative des petits cons de Viêt qui n’arrêtent pas de gueuler au téléphone également. Malgré cette rude épreuve, nous atteignons la Ahnuy Villa louée par les parents de Val pour une petite semaine de grosse détente. Ils sont arrivés depuis une heure lorsque nous débarquons. Grandiose maison en mode design/détente avec 4 chambres, 2 salons et piscine. Nous sommes plus que ravis et nous installons chacun dans une immense chambre avec salle de bain privée pour notre première nuit l’un sans l’autre. Ça change des guesthouses ! Bizarrement nous n’avons pas pleuré de cette soudaine distance qui nous séparait le temps du dodo. Clément et Sophie (frère et belle sœur de Val) ne sont malheureusement pas encore là, la faute à de nombreux retards dus au supposé brouillard présent à Abu Dhabi.

On se réveille pour un petit dej fabuleux (pain frais, beurre salé, chocolat chaud, banana pancake…) concocté par notre cuisinière attitrée de la semaine (qui s’appelle « Ha ») ainsi que le propriétaire de la maison. Ils vont tout au long de la semaine nous préparer petits déjeuners au réveil et dîners selon nos souhaits. Clément et Sophie n’étant toujours pas là, nous décidons d’aller visiter le centre historique d’Hoi An qui est classé au patrimoine de l’UNESCO. C’est vraiment hyper mignon et très coloré. Malheureusement bondé de touristes, mais on en fait partie ma gueule.

Pont japonais
Pont japonais

Notre première impression sur les Vietnamiens est bien vérifiée : ils sont quand même plutôt casses burnes. Nous dévorons les allées de cette bourgade par les marchés sur les quais et les petites ruelles. Il est temps d’aller manger des pâtes au beurre, que Val a spécialement fait importer de France via sa maman. Toujours pas de Clément qui commence à avoir plusieurs dizaines d’heures de retard au compteur, la vie est parfois cruelle. Bien présents de notre côté, nous allons découvrir entre mecs la plage « paradisiaque » pendant que Brigitte attend les retardataires. Manque de bol, la plage est certes belle, mais pas de quoi en faire tout un foin. Le guide du routard raconte quand même un paquet de conneries quand on y repense, c’est pas la première fois qu’il nous mythone. Lorsque l’on rentre en fin d’aprem, Clementinou et Sophie sont enfin arrivés. Tête dans le cul après un voyage de 48h, mais heureux d’enfin y être. Ne manque plus que Stéphane et Sylvie (tonton et tata de Val) pour former la team au complet. Nous terminons la journée par un petit tour dans Hoi An by night pour apprécier la ville sous les lanternes traditionnelles et dodo.

Cette nouvelle journée qui commence est placée sous le signe de la flemmardise. Pour commencer, un beau petit tour de vélo dans les rizières environnantes (où nous prenons de belles photos en toute rigolade), suivi d’une aprèm plage classique à faire la baleine dans les nombreuses vagues présentes (sport de prédilection de Sev).

agwI79i3prBqkBWi.jpg

Le soir venu, notre cuisinière qui est effarée par la quantité impressionnante de bouffe qu’on a déglingué la veille, nous prépare un énorme banquet. Une trentaine de nems porc (élus à l’unanimité « meilleurs jamais mangés de notre vie »), 27 énormes rouleaux de printemps (oui, nous sommes bien 6), deux gros plats de riz accompagnés de poulet curry/coco et une salade de fruits. Tout y est passé ou presque (abandon sur les rouleaux de printemps blindés d’herbe ; on est pas là pour ruminer) et tout le monde a les dents du fond qui baignent. C’est aux alentours de minuit que débarquent Steph et Sylvie, en pleine forme après avoir dormi tout le trajet d’avion comme des bébés.

Pas de répit pour eux, dès le lendemain matin nous louons des bécanes et partons vers Da Nang. Marc nous met d’ailleurs la race avec un scooter de haute facture qui a beaucoup plus de quiche que les autres (comme on dit dans le jargon, les fans de MBK Spirit ou Nitro en savent quelque chose). Nous explorons d’abord la « Montagne de Marbre » sur la route. Petit mont sympa avec de beaux bouddhas taillés dans la roche et quelques temples.

CpmAWyIvdiQjP3Xh.jpg

Nous nous dirigeons ensuite vers Da Nang qui est une grande ville sans intérêt. À noter une crevaison pour Val et une panne d’essence pour Steph et Sylvie. Et ce n’est que le début… Le but ultime de l’expérience est d’aller explorer le « col des nuages ». Y parvenir n’est pas de tout repos, nous roulons pas mal de temps sur des grands axes bordant la mer avant d’y apercevoir de belles routes montagneuses. Comme son nom l’indique, ce col est la plupart du temps dans les nuages, et nous n’y échappons pas. Les nombreux stops photos que nous faisons sur le chemin nous permettent d’avoir de remarquables points de vue sur la baie. C’est vraiment très beau.

9q5s5y2nXevLFMi8.jpg

Nous arrivons au sommet où ne nous voyons plus grand chose, et où des viêts nous attendent pour nous vendre un tas de conneries. Nous restons tout juste le temps de se faire à nouveau prendre en photo par un chinois qui est super content de voir des européens, puis nous redescendons à toute vitesse en faisant les marioles. Le casque de Steph s’envole sur la route, suivi quelques instants par celui de Sylvie. Ça fait déjà trois conneries dans la journée, c’est beau. C’est ensuite à Clément d’avoir quelques problèmes mécaniques ; première panne d’essence à 15 bornes de l’arrivée et une suivante dans la rue de la villa. Motorbike made in Vietnam. Apéro whisky / vin blanc en rentrant et la soirée se termine, comme d’hab, autour d’un gueuleton de rêve.

Ayant réservé deux jours auparavant des cours de cuisine, nous nous réveillons tous très tôt pour une journée dédiée aux saveurs Vietnamiennes. Nous commençons par un passage au marché afin d’acheter tous les produits qui serviront à élaborer nos plats (viande, féculents, légumes…). Nous sommes accompagnés par notre professeur qui s’avère être une jeune vietnamienne très sympa et toute mimi. Ensuite, nous effectuons un petit tour en bateau en passant par de très beaux endroits dont des forêts de cocotiers de mer, et nous arrivons sur la presqu’île où nous allons cuisiner. Nous apprenons grâce à des petits ateliers les étapes de transformation du riz et des nouilles. Intéressant ; maintenant place à la cuistoche. Par équipe de deux, nous commençons à effectuer un bouillon à base d’os et de différents ingrédients tels que gingembre, oignons, anis… Plutôt emmerdant comme contenance. Pour le moment, nous laissons mijoter ça, et enchaînons par la conception des rouleaux de printemps à base de porc et de crevettes. Simple, rapide et plutôt bon, avec une petite sauce au beurre de cacahuète qui atteint Sev droit au cœur.

axtWZgzF3jLZXGCU.jpg

Chacun ayant une poêle, nous faisons ensuite une sorte d’omelette/pancake croustillante (dur à comprendre) à base de lait de riz, crevettes et safran. Super bon avec une petite galette de riz. Côté diététique c’est autre chose. On y verse tous une cuillère à soupe et demie d’huile et ça baigne énormément mais c’est la beauté de la chose.

La pince, une histoire de famille
La pince, une histoire de famille

Pas le temps de se reposer : nous continuons avec une petite salade de bœuf et noodles. Nous confectionnons plusieurs sauces et cuisons la viande dans le bouillon préparé en amont. Nous sommes avisés pour ce plat de réaliser quelque chose d’artistique en assiette ; un beau dressage en somme. Le résultat est mitigé et l’assiette de Marco récolte le plus de suffrages (un bonhomme avec un petit kiki, très malin…). Soit dit en passant, c’était excellent. Pour le quatrième et dernier plat, nous cuisons des nouilles pendant 20 sec dans le bouillon d’os et versons ce breuvage dans un bol. Bonne petite soupe, mais l’appétit n’étant plus trop là après ce festin, il aurait été préférable de faire plus light pour le dessert. Super expérience en tout cas. Nous rentrons vers 14h, le temps d’aller piquer une tête à la plage et de terminer tranquilou à la piscine.

Tant d’activités la veille nous ont fatiguées, et une petite journée tranquille s’impose donc. Les parents de Val s’envolent le soir venu, et la team des jeunes (Sophie, Clem, Sev et Val) va faire un peu de shopping (achats de petits cadeaux d’aurevoir pour les parents) pendant que les vieux vont directos à la plage. Nous voulons acheter quelques fringues mais tout est atrocement moche donc on arrête rapidement l’expérience. C’est marrant de constater que les trente magasins de la ville ont exactement les mêmes tee-shirts et shorts (tous de grande marque de luxe évidemment). On peut avoir des Channel, Armani et même des LV pour 2$. Trop cool. Allez, remballez vos conneries on va rejoindre les anciens pour déjeuner dans une paillote au bord de l’eau et refaire la baleine. Ceci étant fait, il est temps pour Bridget et Marco de décoller après un séjour d’une vingtaine de jours. Un grand merci de notre part pour tout ! Demain matin, tous ceux qui restent prennent également un avion. Clem/Sophie et Steph/Sylvie pour Hanoi et la Baie d’Halong au Nord. Quand à nous, direction Dalat et la partie Sud du Vietnam. Pour rallier cette ville située dans les montagnes, il aurait fallu deux jours et 20h de car. La décision fut vite prise bien que plus coûteuse.

Hoi an fut la partie la plus relaxante de notre périple, que du bonheur. Après des adieux forts en émotion, nous prenons donc la direction de Dalat en 1h15 d’avion. Nous avons même le luxe d’y arriver en début d’aprèm pour commencer la visite. Et ça c’est beau.

Une petite photo de la team au complet pour conclure cet article :

m3GUmKFeJRnJcy0R.jpg

Bisous à vous tous !

2 commentaires

  • Marylou, l'abandonnée

    J’aime beaucoup la dernière photo… Vous êtes ridicules ! Il y a quand même une justice 😉

    • bridget

      on appelle ça de la jalousiiiiie! Nous sommes trop beaux, les chapeaux nous vont à ravir.