Chili

Chili – Santiago

Nous atterrissons à Santiago le 18 Juin à 11h du mat’ après 12 heures de vol. C’est plutôt marrant car nous sommes parti de NZ le même jour à 16h. Le monde et ses mystères. En tout cas, le survol de la capitale chilienne est impressionnant. En effet, la ville est nichée en plein désert et entourée de la cordillère des Andes. Cette chaîne montagneuse que nous avons survolée une heure durant est immense ! La température à notre arrivée est assez douce (21°). Il est temps pour Val de se remettre à l’Espagnol après son semestre passé à Madrid. Dur dur après tout ce temps et ces 5 mois à parler anglais. Pour Sev, la question ne se pose pas car il a toujours été dernier de sa classe. Nous prenons une navette qui nous amène à l’auberge que nous avons booké, située non loin de Bellavista, quartier de la fiesta… Nous sommes tellement jetlagués qu’une fois posés à l’hôtel, c’est très dur de se bouger. Par chance, le Chili joue son match de CDM contre l’Espagne dans l’après-midi, ce qui nous offre la magnifique occasion de voir le match en plein cœur de la ville avec tous les chiliens. Nous ne sommes pas déçu, cette ville pue le football. La vie s’arrête durant le match, tout est absolument fermé, que ce soient les magasins, les fast-foods ou encore les centres culturels. Ça gueule de partout et l’ambiance est à son comble. Nous regrettons cependant l’exportation des vuvuzelas d’Afrique du sud qui nous mettent bien mal au vu de notre état de fatigue. Nous avons d’ailleurs oublié nos appareils photos, c’est bien triste. Le Chili l’emporte contre les tenants du titre et les élimine par la même occasion en phase de poules. Situation quasi inédite (même si on y a aussi eu le droit en 2002…) qui met en joie tout un peuple. C’est le plus gros barouf auquel nous ayons assisté durant notre vie. Malgré toute cette atmosphère, figurez vous que nous ne sortirons même pas le soir. Plutôt étonnant ! Nous avons l’impression de mourir de fatigue et c’est donc pour cela qu’à 18h pétante extinction des feux et au lit les ptis loups.

Nous nous réveillons tous les deux au milieu de la nuit pour se faire un check. Il est 3h du mat’ et nous avons l’impression d’être en pleine forme. Mais bon, cela ne sert à rien de sortir du lit. Val se réveille finalement à 8h30 et Sev à 11h30. Record du monde pour Sev qui totalise grosso merdo 17h de sommeil. Superbe. Val a le temps le matin d’aller repérer les boîtes dans le quartier de Bellavista. C’est vraiment très mignon et typique. Les maisons sont de toutes les couleurs. Il est temps d’entreprendre la visite de la ville ensemble, et nous commençons par le cerro santa lucia qui est une petite colline qui permet une jolie balade et des points de vue sympas.

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C’est d’ici que nous constatons que Santiago est une ville plus européenne que nous ne le pensions. Ensuite, direction le quartier Paris/Londres très mignon avec ses maisons coloniales.

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Après ça, nous nous dirigeons vers La Moneda ainsi que le palais avec sa place et son immense drapeau chilien. Nous arpentons également le centre d’affaires qui grouille de monde pour nous rendre au quartier « Brasil ». C’est vraiment typique et sympa à découvrir, où comme à Bellavista, une multitude de couleurs et de dessins ornent les murs. Sur le chemin du retour, Sev veut passer chez un opticien pour réparer la branche d’une de ses lunettes. Et là, c’est une extrême rigolade. Tout ce qui concerne les lunettes est un sacré business ici, c’est un peu comme la prostitution dans l’est. Tout le monde nous avait préalablement indiqué de nous rendre dans la rue Mac Iver. Pleins de filles nous accostent pour nous faire monter dans des immeubles glauques pour… réparer des lunettes. Il y a des dizaines d’appartements remplis de mecs qui réparent et vendent des lunettes de vue. C’est bizarre. Il est bientôt 16h, ce qui signifie match Angleterre-Uruguay. Nous allons nous poster dans un grand patio à Bellavista afin de le regarder dans un bar, autour d’une pinte maison dégueulasse. L’endroit est par contre très agréable. Après la défaite des anglais (super), nous achetons une petite bouteille en prévision de notre première soirée caliente. Malheureusement pour nous, à minuit, le quartier est vide et il est difficile de trouver un endroit ouvert. Tout le monde s’est latté la gueule la veille pour le match, tout s’explique. C’est pas grave, on s’amuse quand même sans soucis. Sur le chemin du retour, Val rencontre deux brésiliennes Marleen et Sam avec qui il sympathise et à qui il propose l’apéro le lendemain. Sev n’est pas encore rentré, étonnant. Ce dernier avait d’ailleurs planqué la clé de la chambre dans un endroit que nous ne retrouverons jamais. Dommage.

Cette nouvelle journée est très calme jusqu’à 16h et le match de l’équipe de France tant attendu face à la Suisse. Nous retournons à Bellavista et nous posons en terrasse d’un bar Irlandais. On commande chacun une superbe pizza chorizo blindée de fromage. Ce dernier ingrédient est à la base de nombreux fous rires. Même si la pizza est super bonne, elle est vraiment roborative au possible et chaque bouchée est une énorme galère. Nous avons d’ailleurs tous les deux la gerbe, et Val la finira aux alentours de la 70e minute, soit 1h20 après son commencement. La France met un bouillon incroyable pour l’emporter 5/2. C’est magnifique et cela nous motive afin de reprendre une cuite. Nous sommes vendredi soir et cette fois-ci normalement, l’ambiance sera au rendez-vous. Morgan, le cousin de Hugo et Paulo (copains de vannes) nous rejoint à l’hôtel pour prendre l’apéro. Il habite ici depuis maintenant deux ans ce qui lui permet de nous donner des conseils sympas pour la suite de notre parcours. Marleen et Sam débarquent dans le petit salon extérieur avec nous. En fait elles sont américaines et Val n’avait rien compris la veille. Il faut donc repasser par l’étape connaissance vu que ce dernier ne se rappelle de rien les concernant. Elles sont super fun et souhaitent tout comme nous aller en club. À partir du départ de l’auberge, c’est un peu l’embrouille. Le Ricard nous a fait beaucoup trop mal et nous sommes déchaînés sur la piste. Déchaînés du portefeuille également car nous payons tout aux gonzesses comme des princes. Merde.

Nous nous réveillons avec des tickets d’entrée et de consos pleins les poches et ça nous enmerde. D’un côté, c’est une des premières fois depuis notre départ qu’une soirée nous coûte. En effet, notre penchant pour le vol de verres et de bouteilles nous permet d’effectuer d’énormes économies. Petits cons que nous sommes. De toute manière, nous n’avons pas vraiment le temps de penser à tout cela. Nous effectuons le check out un peu après l’heure limite et nous dirigeons vers le métro afin d’aller à la station centrale de bus. De là, nous prenons un bus direction Valparaiso, ville située à 1h30 de Santiago. Nous sommes tellement habitués aux transports lendemain de cuite que cela ne nous effraie plus.

5 commentaires

  • the brother of the dad of valentin

    Avec un peu de retard certes mais joyeux anniversaire Valentin.
    Inutile de vous demander de boire un coup pour fêter cet heureux évènement, je pense que vous y avez pensé!
    Je vois que tout va bien, et grâce à vos photos, le voyage continue pour vous comme pour nous, on s’y croirait. Profitez en bien, cela ne se représente pas souvent dans la vie.
    Seul regret, nous n’aurons pas le plaisir de te voir cet été, mais ce n’est que partie remise et tu auras beaucoup de choses à nous raconter.
    Encore une fois bon anniversaire.
    JP

  • Marylou

    Je suis assez d’accord avec Tominou, comment ça c fini avec les chinoises ? Vs avez qd même pas lâché pr rien…

  • Tata de Novalaise

    Retour à la grande ville:ça change de la Nouvelle-Zélande:les bâtiments ,le bruit,les filles…Ah les filles ah les filles!…..Elles vous ont rendu marteaux……Vous laissez pas avoir les gars:le Tour n’est pas fini……

  • bridget

    mais, c est quoi toutes ces histoires de filles?
    valentinou, il va falloir que tu me fasses un rapport, je n y comprends plus rien!
    tata de novalaise tu me sembles dans le coup, c est quoi? je vais m inqiéter si on ne me dit rien.