Australie

  • Australie – Noosa

    Nous sommes désormais 3 petits copains à bourlinguer en Australie dans notre van. Après avoir rangé nos affaires, téléchargé un Game of Thrones et checkout, il est temps d’apprendre à Tom nos règles de vie. Nous lui indiquons la façon dont se déroulent nos journées et surtout nos repas. Pâtes, tupperwares pour deux ou trois repas, sandwichs le midi… L’organisation lui plaît et nous partons ensemble faire les courses afin de le conseiller sur les produits et promotions pour ne pas payer cher et manger malin. C’est un domaine de compétence que nous maîtrisons. Après un repas sandwich sur le parking du Woolworth, sexy, nous partons en direction de Noosa. La route n’est pas très longue, mais nous avons trainé un petit peu en chemin. Nous y arrivons donc en milieu d’aprèm, mais il nous reste assez de temps pour constater que c’est une petite station cossue de la côte, avec de belles maisons et des rues chics. Nous prenons quelques photos de la plage principale et de ses environs avant de nous lancer à l’assaut d’une promenade qui longe différentes baies en passant par la rainforest. Le temps est orageux, ce qui nous permet de prendre quelques belles photos des plages de galets noirs, des nuances de couleurs dans le ciel…

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    Tout ce qu’on aime. C’est l’occasion pour Tom de voir son premier koala sauvage. Sev le repère niché sur une grosse branche d’un eucalyptus avec vue sur mer. Pépère le nounours. Tom est tout heureux, car faisant partie lui aussi de la catégorie nounours ou Mouloud Achour, ça lui fait grand plaisir de retrouver un compatriote. Sympa comme balade jusqu’au moment où le ciel nous tombe sur la tête : une pluie monumentale nous trempe la poire. En 30 secondes, nous sommes mouillés de la tête aux pieds, et c’est à ce moment là que Tom découvre les joies du van : -« putain comment on va aller jusqu’à la bagnole ? » « comment on va faire pour sécher ? » « on fait comment pour la bouffe ce soir ? ». Que du bonheur. Par chance, nous avons le temps de sécher dans la voiture, chauffage à fond, en attendant qu’il arrête de pleuvoir. Après cet épisode humide, nous trouvons un spot pour faire notre popote. Comme à la fin de chaque repas, vient le « caca time », classique. Val est le premier de cordée et trouve qu’il y a un bruit bizarre dans les toilettes d’à côté. Une respiration haletante ainsi que des sons correspondant à une masturbation sont détectés. Tout content, Val va voir Tom après son affaire « Mec, je crois qu’il y a quelqu’un en train de se faire plaiz aux chiottes, va checker ça ! ». Au tour de Tom d’y aller, et même constat pour lui. Du coup, on attend que la personne sorte afin de la féliciter, et après quelques minutes, nous voyons un vieux qui regarde partout et qui s’en va à toute vitesse en voiture. Nous n’avons pas eu le temps d’applaudir, mais respect à lui. À ce jour, nous n’avons toujours pas trouvé le pourquoi du comment, mais c’est beau. Après cet épisode amusant, il est temps de prendre la route pour aller se caller au plus près de Brisbane, afin d’y être assez tôt le lendemain matin.

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  • Australie – Fraser Island (Hervey Bay)

    Cette ville n’a rien de spécial à offrir en elle-même, mais c’est ici le point de départ pour Fraser Island, mondialement connue pour être l’île de sable la plus grande au monde. Nous y avons booké préalablement un séjour via l’agence de voyages de Cairns au début de notre tournée en Australie. Notre package s’articule comme ceci :
    – Rendez-vous à 16h pour faire les courses pour l’île + nuit incluse au backpacker
    – Départ le matin pour 3 jours + 2 nuits à Fraser Island en campement avec un 4X4 par équipage de 7 personnes
    – Retour sur Hervey Bay le 3ème jour avec nuit au backpacker incluse.

    Nous arrivons donc au « Palace Backpacker » dans la matinée afin de faire une lessive et de préparer les affaires que nous emporterons le lendemain pour l’île. Nous avons à peine le temps d’aller faire un tour à la plage qu’il faut déjà rentrer pour aller faire les courses. Suite à un petit briefing de bienvenue et aux premières explications, nous devons former des teams de 7/8 personnes. Bien entendu, les français se rapprochent toujours et nous nous retrouvons à 6 + 2 belges (flamands qui ne parlent pas notre langue). Une aubaine pour parfaire notre anglais. Nous avions déjà tous un peu parlé le midi et nous étions plutôt bien entendu. Le choix est donc naturel. Les heureux élus de notre team sont donc :
    – Tom, Cecilia & Marion : les trois voyageant ensemble
    – Geert & Sophie : les deux flamands
    – Émilie : une fille un peu bizarre qui est toute seule
    – Sev & Val.

    Nous sommes plutôt contents et cela s’annonce bien. À côté se forment des groupes d’allemands et d’irlandais qui n’ont pas l’air d’être très heureux. Ils sont tous très moches d’ailleurs. Sale vie. Nous commençons par aller acheter l’alcool, grâce à des navettes qui font des allers-retours. Émilie ne vient pas avec nous pour cette étape : confirmation que cette fille est bizarre. Ceci étant fait, la navette nous amène au supermarché afin que nous fassions les courses alimentaires. Nous décidons rapidement d’acheter pour nous 8 et élaborons des menus trois étoiles. Sandwich pour les 3 midis, une soirée pâtes-pesto et une soirée burger. C’est vachement le bordel pour choisir les trucs, car certains aimant cela, d’autres n’aimant pas ceci… Rapidement, nous commençons à cerner les personnages. Avec Tom, le courant passe immédiatement et les blagues s’enchaînent. De même avec Geert & Sofie qui sont un couple hors normes : ils n’arrêtent pas de faire des conneries, de gueuler et de faire les intéressants. Cécilia a l’air plutôt cool, et Émilie et Marion sont hors catégorie niveau madame je sais tout. Des vraies casses couilles. Bien sûr, comme d’habitude, les filles veulent des petits goûters, des chips, des cookies… Nous laissons faire et subissons en se marrant. Une fois le caddie plein, nous rentrons tous au backpack et préparons un petit repas ensemble. Nous ne pouvons déjà plus supporter Émilie et Marion. À ce sujet, nous interrogeons Tom : -« Euh, elle est super relou Marion, comment ça se fait que tu sois avec elle ? ». Et là, libération pour lui : -« Ouai c’est une copine de la cousine de Cécilia… Je ne la connaissais pas avant, elle me fait tellement chier ». Cool. Une fois les présentations faites, il est temps d’aller dormir, puisque nous devons nous réveiller à 5h du matin.

    Day 1 – Nous nous levons aux aurores pour regarder des vidéos explicatives. Les vidéos ne servent à rien comme d’hab et nous indiquent comment conduire une voiture, respecter l’environnement…etc. Il est à présent temps de préparer nos 4X4. Nous disposons de deux grosses glacières afin d’y mettre nos aliments et alcool. Il n’y a pas vraiment de coffre et avec nos 8 sacs en plus, c’est vraiment très tendu. Nous sommes à la bourre et l’accompagnateur ainsi que les autres équipages s’impatientent. C’est le début du règne des français, et ils n’ont pas fini de nous attendre les pauvres. Sev prend le volant le premier en direction du ferry qui nous emmènera sur l’île.

    Ferry pour Fraser Island
    Ferry pour Fraser Island

    Au bout de 45 min, nous embarquons et faisons la traversée, où nous verrons une farandole de tortues et de dauphins. Trop mignon. Une fois arrivés sur place, quelques consignes sont encore données par notre accompagnateur, surtout concernant les dingos (espèce entre chien et loups qui sont totalement sauvages). Il fait également bien comprendre qu’il préférerait que ce soit les mecs qui conduisent pour commencer plutôt que les filles. Val prend à son tour le bolide et commence à conduire sur des chemins de sables et de boues, en direction du lac Birrabeen. Les routes ne peuvent s’effectuer qu’en 4X4 et cela se comprend. Nous arrivons donc au lac, où les couleurs sont vraiment impressionnantes de beauté.

    Birrabeen Lake
    Birrabeen Lake

    Après un court déjeuner, nous prenons la direction de la seule « ville » de l’île afin d’y faire une pause et s’approvisionner en eau, sodas, gâteaux pour ceux qui le souhaitent. Les distances ne sont pas forcément grandes, mais la vitesse est tellement réduite que tout trajet est assez long. Nous parcourons ensuite un bout de la « 75 miles beach » pour la première fois. Nous pouvons bourriner et c’est plutôt fun, mais c’est la dernière fois pour Geert… Il fait trop le con et l’accompagnateur fait arrêter tout le convoi pour aller l’engueuler et lui dire d’arrêter. La prochaine étape est le lac Wabby, qui est accessible par un sentier le long de la plage. Un tout autre décor que le premier. Celui-ci est entouré d’énormes dunes de sable, ce qui permet à Geert de faire le foufou. Nous effectuons une petite baignade dans une eau assez fraîche mais agréable, malgré une légère odeur de merde.

    Wabby Lake
    Wabby Lake

    C’est en retournant aux bagnoles que nous abordons avec Tom une discussion concernant Game of Thrones (série TV) qui est une de nos plus grande passion. Ça tombe bien, lui aussi. S’engage alors une discussion philosophique et de nombreuses questions-réponses entre nous. Nous empruntons ensuite le chemin du retour afin de prendre la direction du campement pour y arriver juste avant la nuit. Il y a une vingtaine de petits tipis de 2/3 personnes pour tous nous accueillir (nous sommes une quarantaine) ainsi qu’une grosse tente avec de grandes tables et tout le nécessaire pour faire la cuisine (BBQ, casseroles, couverts…). C’est soirée burger pour notre team. Après ça, c’est l’occasion de picoler. En effet, il est 18h et pratiquement tout le monde a mangé… Il n’y a donc pas grand-chose d’autre à faire. Les allemands sont aux bières, ils ne tiennent pas la route. Les anglais sont des PD, ils vont vite au lit. Les Irlandais en revanche sont pas mal, mais nous couchons tout de même l’ensemble du groupe et sommes les derniers (Tom, Val, Sev et Delphine, une suisse qui ne met pas à côté de la bouteille) à veiller aux alentours de 1h du mat’.

    Day 2 – La nuit a été courte et très fraîche. Par contre, la plupart des gens de notre team ayant picolée, l’ambiance est au beau fixe. Les blagues s’enchaînent. C’est donc aux filles de conduire ce matin, contrôle d’alcoolémie oblige sur cette île ! Véridique. Le constat est sans appel, le niveau de conduite n’est pas le même et les filles galèrent complètement dans le sable. Même Émilie, féministe jusqu’à la mort, nous avouera un peu plus tard qu’elle nous faisait plus confiance. Youpi. Après une bonne heure de route sur le sable, nous arrivons à la Champagne Pool. Comme son nom le suggère, c’est un bassin entouré de coraux où viennent s’écraser les vagues en faisant plein d’écume. Très sympa même si l’eau n’est pas chaude chaude.

    Champagne Pool
    Champagne Pool

    Nous partons ensuite vers la pointe de Indian Head. Après une montée de quelques minutes à pied depuis la mer, cet immense rocher nous offre un panorama exceptionnel. Les couleurs de l’eau sont magnifiques, et nous admirons les raies manta qui font des grands sauts quand elles chassent, mais aussi des tortues et des requins. Awesome !

    Indian Head
    Indian Head

    En redescendant du rocher, nous relançons les discussions concernant Game of Thrones avec Tom. Ce sera en réalité le plus gros sujet de conversation du séjour. Nous nous dirigeons ensuite vers Elie Creek, en passant par l’épave Mahéno sur la route afin d’y faire quelques photos. C’est Marion qui pilote. Très drôle. La meuf fait des réflexions et est chiante depuis le début sur nos conduites, mais elle n’arrive pas à passer les vitesses. Du coup, tout le monde se fou de sa gueule, et c’est Tom qui doit s’occuper du passage de rapports. Il commence à faire froid et les dingos se font de plus en plus nombreux. Il est donc temps de retourner au campement.

    Dingos à Elie Creek
    Dingos à Elie Creek

    Soirée pâtes-pesto et organisation d’un jeu par Geert pour l’anniversaire de sa belle. C’est un jeu d’alcool bien sur, et tout le monde y participe. Nous faisons plus ample connaissance avec le trio de suissesses, et notamment avec Delphine, qui avait déjà terminé avec nous la veille, et qui parle français. Son papa était d’ailleurs un cycliste professionnel très connu : Bruno Cornillet. Nous checkerons plus tard son palmarès sur Wikipedia qui nous impressionnera. Peut-être que nos lecteurs d’un autre temps le connaissent. Comme la veille, nous sommes les derniers debout. En rade d’alcool, nous faisons le tour des glacières pour trouver un peu de breuvage, et tombons sur quelques canettes de cidre, c’est toujours ça de pris.

    Day 3 – Par contre, nous (Val) avons apparemment oublié de refermer les glacières que nous avons visitées. Du coup, les dingos ne se sont pas privés dans la nuit pour tout bouffer. Résultat, nous n’avons rien à manger pour ce midi. La faute à qui ? Bien sûr, nous n’avouerons rien et personne ne nous accusera, ou presque… Cécilia ne nous croit pas totalement innocents dans l’histoire. Pas grave, c’est le dernier jour et nous rentrons dans l’aprèm sur le continent. Un passage par le fameux lac Mac Kenzie et il est déjà l’heure de quitter l’île. Le temps n’est pas fameux et nous ne pouvons pas vraiment profiter de ce lac censé être magnifique, mais ce n’est pas bien grave étant donné le nombre de trucs que nous avons vu ici.

    Mac Kenzie Lake
    Mac Kenzie Lake

    Une dernière photo souvenir avec la team (sans Émilie, quel dommage) et nous rentrons dans l’après-midi sur Hervey Bay.

    Cécilia, Val, Sev, Tom le blanc-bec, Sofie, Geert, Marion
    Cécilia, Val, Sev, Tom le blanc-bec, Sofie, Geert, Marion

    Après quelques tractations, Tom décide de poursuivre son trip avec nous. De base, il était venu en Australie pour améliorer son Anglais durant deux mois. Il est arrivé avec Cécilia, une amie qu’il a rencontrée dans une entreprise à Paris, et cette dernière partant moins d’une semaine plus tard, il décide donc de la laisser toute seule pour enjoy une tournée en van. Nous l’accueillons avec grand plaisir. Il va beaucoup pratiquer l’anglais avec nous en tout cas !

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  • Australie – Whitsundays (Airlie Beach)

    Pour notre première journée à Airlie Beach, nous avons réservé un bateau pour visiter les îles Whitsundays. Nous nous présentons donc au port pile à l’heure, et un mec nous indique que notre truc est en fait un peu plus loin. Nous nous traçons et arrivons au bon ponton. Personne, et nous voyons pourtant le bateau de notre compagnie… Ça sent un peu la merde, mais la fille de l’accueil nous rassure en nous disant qu’ils vont arriver. 3 allemandes qui ont booké le même tour que nous arrivent. Nous attendons 10min de plus, et la fille de l’accueil appelle la compagnie ; verdict : le tour a été annulé pour aujourd’hui, mais personne ne nous a prévenus. Super sympa. En plus il fait super beau donc ils ont forcément annulé car il n’y avait pas assez de monde. Heureusement pour nous, contrairement aux allemandes, nous avons un jour de plus à Airlie Beach et réservons notre place pour le lendemain. Ça chamboule quand même nos plans, nous qui voulions picoler le soir même. Nous passons le reste de la journée à flâner au lagoon, et rencontrons deux québécois quinquagénaires super sympas qui font le tour de l’Australie en van. Daniel et Lise de leurs prénoms nous font bien marrer et nous mènent à un super spot pour la nuit dégoté par Captain D qui avait fait des tours de repérage plus tôt dans l’aprèm. C’est donc dans la sérénité que nous nous endormons dans ce coin paumé tout près de la ville.

    Nous sommes réveillés par les tourtereaux avec leur van qui met un certain temps à chauffer… On leur pardonne tellement ils sont mignons. Nous nous rendons au ponton, et cette fois c’est la bonne. Nous sommes 40 sur le Big Furry et partons enfin pour cette activité mythique de la côte Est australienne. La matinée se résume par une session de snorkeling une nouvelle fois bien nulle en raison de la visibilité. La suite est plus réjouissante, lorsque nous arrivons à la fameuse Whiteheaven Beach sur laquelle on peut trouver le sable le plus pur au monde ! Dès que nous posons un pied par terre, ça couine, en raison des 99.9% de Quartz présent dans le sable (info pour le physicien vannetais). La plage est vraiment magnifique bien qu’elle ne soit pas déserte… Nous sympathisons avec Paul de Quimper, le seul autre français sur le bateau. Nous l’avions un peu pris pour un blaireau au premier abord, avec son bouc noir et ses cheveux teints en blond. Au final il est sympa, même si c’est pas une lumière. L’équipage nous prépare un repas bien copieux sur la plage (en compagnie de gros lézards monitor) et une fois que tout le monde a fini, le capitaine nous dit même de tauper tout ce que nous voulons pour le soir.

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    En bons raclos que nous sommes, nous prenons un sac plastique et versons salade de pâtes et pommes de terres. Pas du tout appétissant, mais ça fait un repas gratos (vu les prix en Australie, on ne crache pas dessus). Nous enchaînons la journée par une ballade dans la forêt où nous grimpons un mini col. Nous lâchons les mecs ici, trop défoncés par le pétard qu’ils avaient fumé au dessert, et incapables de continuer la marche. Nous continuons le chemin et croisons une énorme araignée bien dégueulasse :

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    Sans le savoir, le chemin que nous avons emprunté revient en fait à la Whiteheaven Beach. Pas de retour à faire du coup, et nous sommes même là avant Paul.
    Une heure plus tard, nous décollons de là et apprécions les différentes îles que nous croisons sur le chemin du retour grâce aux explications du skipper, et notamment cette île qui a la forme d’une tête de singe :

    Tourne ton écran pour voir un singe
    Tourne ton écran pour voir un singe

    Le coucher de soleil sur l’eau est vraiment sublime, et conclut parfaitement cette première partie de journée pour nous…

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    De retour à Airlie Beach, nous nous rendons au macdo pour deux cônes, puis deux cheeses… Il est grand temps de picoler, et nous décidons de poser le van au même endroit que la veille, quitte à marcher 40min aller et 40min retour pour aller en boîte. En arrivant au spot, le van de nos deux québécois préférés est encore là, alors que nous pensions qu’ils partaient dans la journée. Belle surprise ! Nous discutons avec eux en buvant quelques verres de vodka avant de les quitter pour de bon. Nous échangeons quand même les mails et ils nous invitent même chez eux au Canada en septembre pour visiter les grandes plaines. Nickel ! En arrivant en boîte, nous nous perdons rapidement de vue (ça change). Val croisera dans cette soirée une lorientaise qui a fait plusieurs soirées à la douche et qui lui balance un petit : « je te reconnais, j’étais dans la navette avec toi une fois, tu voulais aller au River Side mais le chauffeur ne voulait pas. » Super histoire ! En sortant de là, nous nous retrouvons pour un dernier stop au macdo. Jeu d’acteur de la part de Sev qui ramasse un ticket de caisse : – « ça fait 10min que j’attends mes deux burgers… » Froncement de sourcils de la meuf qui finit par offrir les deux sandwiches. En même temps, il y a tellement de mecs bourrés dans le resto qui lui commandent des conneries que c’est plutôt easy.

    Après une très courte nuit, nous nous rendons au lagoon pour essayer de siester dehors avec les boules Quies. Ça ne fonctionne évidemment pas, et d’un commun accord, nous décidons de faire de la route plutôt que de perdre notre temps à décuver. Pas cons les mecs. Après avoir englouti la fameuse salade de la veille, nous enchaînons tout de même 7h de route dans le dur pour Rockhampton, pas mal. Nous ne croisons que très peu de voitures, et apprécions les couleurs du ciel à la tombée de la nuit.

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    Nous nous arrêtons au Caltex avec les camions et déglinguons une sacrée dose de pastas comme il se doit en lendemain de fête.

    Au réveil, nous nous dirigeons vers Rockhampton et effectuons une petite visite de la ville. Nous passons par la Quay Street, connue pour ses vieilles bâtisses coloniales. Pas dingue mais c’est appréciable de découvrir le peu de culture présente dans ce jeune pays. Nous allons ensuite nous promener dans le jardin botanique ainsi que dans le zoo de la ville. Les entrées y sont gratuites pour une fois, et cela nous offre un peu de répit avant de reprendre la route en milieu d’aprèm direction Hervey Bay. Nous n’avons d’ailleurs pas le courage d’effectuer tout le chemin, qui paraît interminable. Nous nous arrêtons donc en début de soirée à 1h du but afin d’y passer la nuit.

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