Pérou

  • Pérou – Cusco

    Bus de merde… Nous ne comprenons pas trop pourquoi il est parti de Copacabana si tôt. Nous avons raté un super coucher de soleil et nous nous retrouvons à 5h du mat à Cusco comme des cons. Nous débarquons à l’auberge Frankenstein, adresse peu chère au vu des prix pratiqués ici. Nous réveillons le chef des lieux (il n’est pas frais) alors que notre réservation ne commence que le soir même. Dommage pour lui, mais on a besoin de pioncer. Il nous annonce qu’il se lève dans 2h et qu’on peut se reposer un peu… C’est 6h plus tard que nous venons le voir comme des fleurs pour lui soutirer des infos sur les choses à faire à Cusco et sur le Machu Picchu. Grand seigneur, il nous offre la nuit précédente (la matinée quoi). Nous sommes habitués à ce genre de pratique, c’est pourquoi ça nous fait marrer qu’il le répète 3x pour bien montrer que c’est un mec sympa. Bref, nous sortons vers la plaza de Armas pour trouver un truc à bouffer, et là, que voit-on planqué entre une banque et un bazar ? Le restaurant de notre meilleur pote Ronald. Ça nous manquait depuis l’Argentine !

    Une fois le bide rempli de cochonneries (goûteuses), nous nous rendons à la municipalité pour acheter un « bolleto turistico », indispensable pour effectuer toutes les visites autour de la ville. Sev utilise une nouvelle fois sa carte étudiante de Paris (sticker 2012-2013 enlevé, date d’expiration de la Moneo en guise de mytho), tandis que Val tente une carte vitale. Aucun problème pour Sev, mais ça chauffe entre la fille de la réception et Val. Pas de date d’expiration, pas de prix étudiant. Dommage !

    Nous commençons l’utilisation du bolleto par la visite de Saqsayhuamán. Ce sont de superbes ruines tout en haut de la ville, et ce site inca protégeait Cusco. Les scientifiques ne savent d’ailleurs toujours pas comment les Incas ont pu monter toutes ces énormes pierres ici, alors qu’ils ne connaissaient pas la roue.

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    Nous enchaînons avec le christo blanco qui surplombe la ville comme à Rio. Il se dit que cette statue a été érigée pour prendre le relais de la protection de Cusco (plus simple de s’en remettre au christ au final). Pour s’y rendre, nous empruntons des petits sentiers où l’on ne différencie plus terre et crottes de lamas.

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    Malheureusement, les grillages et projecteurs ne nous permettent pas de faire une jolie photo. Allez hop on continue avec le sanctuaire de Q’enqo, spot sympathique avec sa petite grotte. Nous nous rendons ensuite à Tambomachay, connue pour ses fontaines… minuscules, mais creusées dans la roche par les Incas, sympa.

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    C’est blindé de touristes, et nous ne restons pas longtemps. À quelques minutes de marche, nous terminons notre petit tour des environs par Puka Pukará, site surplombant la vallée.

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    À savoir que lorsque nous ne marchons pas, nous prenons des petits collectivo à 1sol, soit 25cents. Tranquille. Nous en empruntons d’ailleurs un pour rentrer dans le centre historique de Cusco. Nous sommes bien heureux d’avoir une place assise, c’est fou le nombre de personnes qu’ils arrivent à caser là-dedans ! En arrivant, nous marchons un peu pour arriver au temple du Soleil ou Qorikancha, site tant vénéré par les incas. Une occasion pour Val de vous montrer son nouveau style :

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    Il est plutôt triste de savoir que c’est vendredi et qu’il n’y aura pas de picole, mais nous ne pouvons pas perdre de temps au Pérou et décidons donc de nous coucher comme des anges. Ne vous inquiétez pas, on se rattrapera à Los Angeles avec Alex Coude et Marie la sœur de Sev.

    Nous commençons la journée par un domac à 11h, avant d’aller tauper un minibus en direction de Ollantaytambo. Ce dernier nous dépose sur la route et s’ensuit une négociation rude avec un chauffeur de taxi pour un combiné Moray-Maras. Le mec accepte de baisser son tarif à condition qu’il attrape des locaux sur la route pour se faire plus de blé. Malin. À Moray, les ruines disposées en cercles et s’enfonçant de 150m dans la terre sont tout simplement superbes.

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    Encore une énigme posée par les Incas, mais certains pensent que cette disposition servait à l’agronomie. Ok on prend cette explication.

    Nous retrouvons notre chauffeur et prenons la direction de Maras. Situation cocasse sur la route lorsque le taxi s’arrête pour amener une famille de six au prochain village. Trois dans le coffre et on roule à 90km/h en montagne, pas de soucis. À Maras, nous sommes de nouveau émerveillés. Le salar en plein milieu des montagnes ocre est super beau et on croise même deux trois locaux qui récoltent le sel. L’eau qui sort de la terre est ultra salée (on a goûté pour voir), et avec l’évaporation, le sel remonte à la surface et ça donne ça :

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    Après une heure de balade à travers les piscines de sel, le chauffeur nous ramène sur la route. Nous y attendons un nouveau minibus avec de la place pour nous rendre à Ollantaytambo. Dix minutes d’attente et 45 de route plus tard, nous voilà dans cet ancien empire inca. Dit « siège de l’indigenité », le site est aujourd’hui assiégé des touristes, ce qui le rend un peu moins attrayant. C’est tout de même assez impressionnant de voir tous ces édifices conçus dans les montagnes.

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    Nous partageons le minibus retour avec une maman et ses 3 filles américaines, toutes curieuses de notre périple et assez marrantes. On reconnaît bien « l’American Touch » lorsque celles-ci nous demandent si on joue aux cartes en France. La mère ira même jusqu’à nous demander si nous avons Facebook en France. Lol.

    Deuxième dimanche où nous ne sommes pas dans le dur, super perf. Nous devons changer d’hôtel puisque notre ami allemand n’a plus de place pour nous. Nous prenons donc un petit palace se prénommant « Hatun Quilla » surplombant la ville, dans le quartier Santa Ana. Le truc est nouveau, c’est pourquoi il entre dans notre ordre de prix. Ça fait plaisir une petite salle de bain privée et une fenêtre avec vue ! Nous nous dirigeons pour le 3e jour de suite au domac avant de faire le tour des agences indiquées dans le petit futé afin d’y booker un combo Amazonie/Machu Picchu. Le problème, c’est que vu qu’on n’a plus trop l’habitude de sortir le dimanche, on avait oublié que la plupart des commerces sont fermés. Du coup c’est la galère et après moult échecs, nous décidons de réserver dans une agence inconnue mais avec un mec sympa. Dur en affaire cependant, son discount maximum étant de 50$ sur les 900$ du prix de base, pour deux personnes. Beau bâtard. Malheureusement, ce n’est pas possible de partir pour le Machu Picchu le lendemain, le train retour étant complet pour les 4 prochains jours. Nous changeons donc de plan et optons pour un départ en Amazonie le lendemain soir, en car. Ainsi, nous ferons le Machu au retour. Une fois cela fait, nous rentrons à l’hôtel se poser tranquillement, et pour le dîner, nous trouvons un super resto local avec un menu bien complet.

    Le car pour Puerto Maldonado, en Amazonie, est prévu pour 21h. Nous avons toute la journée devant nous pour effectuer la dernière grande visite aux alentours de Cusco. Il s’agit de Pisaq. Nous embarquons dans un nouveau collectivo et arrivons sur place deux heures plus tard. Les ruines sont encore plus belles que les précédentes, et les vestiges sont super bien préservés. Un long chemin à travers la montagne nous permet de redescendre à pied jusqu’au village du même nom. Superbe balade dans des dizaines de petits villages d’époque, tous situés sur différentes crêtes de la montagne. Avec le panorama le long de toute notre route, c’est vraiment époustouflant. Gros kiff. Au bout de deux bonnes heures, nous retrouvons un collectivo qui nous ramène directement dans le centre de Cusco. Nous avons tout juste le temps de manger dans une petite pizzeria locale avant d’embarquer dans le car qui nous amènera à l’extrême est du pays, direction l’Amazonie !

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