Indonésie

  • Indonésie (Bali) – Kuta

    Nous arrivons à Kuta aux alentours de 3h du matin et passons la douane les doigts dans le pif. Merci au douanier qui est en pleine rigolade avec son collège et qui ne regarde pas d’un cul l’écran, ce qui nous sauve notre précieux liquide ainsi qu’un paquet de pognon. Nous avions préalablement réservé un hôtel cosy avec piscine (le Flora) pour 6 nuits. Margaux arrivant 3 jours après nous, on essayera de la glisser avec nous sans payer de supplément.

    Comme d’hab, après une nuit de voyage, nous décollons rarement de notre chambre avant midi. On commence notre petit tour du propriétaire en repérant la plage, les boîtes de nuit et le Mac Do évidemment. Kuta, est, comme indiqué dans les guides, une grande ville ultra touristique et blindée d’australiens. Il est vrai que pour eux la vie n’y est vraiment pas chère. On peut comme presque partout en Asie s’en tirer pour 1€ le repas et dormir dans de beaux hôtels pour très peu également. Après un petit tour à la plage, on se prépare très très rapidement à prendre l’apéro. La ville étant blindée de night-clubs, on ne peut plus attendre. Ça fait trop longtemps qu’on n’a pas bougé notre booty sur un grand dancefloor. Nous nous dirigeons vers le Sky Garden (énorme boîte avec 7 salles) une première fois à 21h pétante afin de profiter d’un buffet gratuit ainsi que d’un « free drinking » pendant 1h. Premièrement, le buffet est en fait payant et deuxièmement, les verres qu’ils servent sont vraiment fait pour les petites bites d’australiens. Vraiment 0 alcool, donc nous décidons rapidement de revenir à l’hôtel terminer l’apéro comme il le faut. Nous y retournons plus tard dans la soirée. L’histoire se répète, comme à l’accoutumée, nous nous perdons et nous retrouverons quelques heures plus tard à la maison.

    Le lendemain est essentiellement consacrée aux séries dans le lit et au Mac Donald. Nous y passons et repassons mainte et mainte fois pour se refaire la fleur intestinale comme il se doit. On décide quand même de se bouger le fion pour aller voir le match d’Arsenal le soir. La déception est au RDV comme souvent avec les gunners ces derniers temps. C’est pas trop grave, nous ne sommes pas si touchés que ça par cette défaite et pouvons aller nous coucher tranquilou avec la douce pensée que la petite Margaux arrive le lendemain.

    Encore une journée branlette à la plage, où les indonésiens viennent nous emmerder toutes les 20 sec pour nous vendre des glaces, des cours de surf, des massages, des boissons, des tatouages, des trucs pour tenir ta tête quand tu es sur ta serviette mais également des sarbacanes. C’est un défilé incessant et insupportable, vraiment relou. Dans cette journée plutôt inutile jusqu’alors, nous prévoyons la location de surfs pour le lendemain. Nous n’avons pas taquiné la vague depuis trop longtemps et pour des surfeurs ascendant snowboarders comme nous, c’est vraiment pas facile à gérer.
    Margaux la princesse arrive en fin d’aprèm, et nous sommes très heureux de l’accueillir. Le problème c’est qu’elle est blanche comme un cul. Pas beau à voir mais c’est pas de sa faute. La pauvre n’a pas eu d’été depuis deux ans étant donné qu’elle a voyagé en Afrique du Sud quelques mois plus tôt. Nous l’accueillons avec une grande nouvelle : « ce soir, tu vas picoler avec nous ». Sportive de haut niveau depuis son plus jeune âge, cela l’enchante malgré les 24 heures de voyage dans les pattes. Après distribution des affaires que nos mamans ont donné à Marg avant son départ (encore merci pour les slips Bridget), nous allons manger un Mie Goreng (noodle + chicken) juste en face de l’hôtel chez une gentille madame, comme à notre habitude. C’est ici que nous faisons la rencontre d’un énorme blaireau français comme on les aime. On papote un peu avec lui, il nous dit qu’il est actuellement en vacs ici et qu’il travaille dans le bâtiment à Darwin en Australie. Nous lui racontons à notre tour notre périple puis nous lui demandons ce qu’il fait dans la vie normalement. Sur ce point vient une réponse tout en modestie « alors moi en fait je faisais du théâtre à Marseille, mais ça ne m’intéresse pas de percer en France, je ne vise que l’international ». En fait tu parles pas bien anglais et t’es timide petit loser. Excellent. Après l’avoir quitté, nous nous mettons à jouer aux cartes et lançons la session tize. Nous retournons au Sky Garden et deux team se détachent : celle de Marg et Sev ainsi que la solo Val.

    Nous nous réveillons tout doucement et allons faire découvrir à Marg la ville. Nous mangeons et filons au spot de surf. Après d’âpres négociations, nous sommes hésitants au début de la session mais retrouvons rapidement notre niveau qui a fait de nous des champions du monde en 2006, 2007, pas 2008 et 2010. On se fend la poire dans des vagues sympatoches pour du longboard. Après quelques coca et sandwich du domac bien mérités, nous prévoyons encore une soirée Sky Garden. Jamais deux sans trois. L’alcool a du mal à monter et pour une fois, on se lance assez tardivement à l’assaut de notre boîte préférée. Mauvaise idée, car il y a moins de monde que les fois précédentes. Cela ne nous empêche pas de nous spliter une nouvelle fois en deux équipes : Val+Marg et Sev solo qui préfère rejoindre un bar diffusant la fessée de José Mourinho au PSG. Fans depuis notre plus jeune âge du club de la capitale, c’est un énorme coup de massue sur la tête. Nous rentrons vers 6h du mat direction la piscine de l’hôtel pour un petit plaisir fraîcheur.

    La journée suivante se déroule sous les mêmes auspices. Session surf, petits achats et bouffe à gogo. Mais cette fois-ci, cela se terminera au dodo avant minuit. En effet, nous partons le lendemain pour Ubud et sa célèbre Monkey forest. Pas d’alcool au programme, seulement des visites. Enfin.

    P.S : Pas une seule photo pour cette ville (on ne prend pas l’appareil avec nous la nuit désolé)