• Argentine – Salta

    Nous arrivons en Argentine en soirée vers 22h. À la station de bus, nous réservons un petit hôtel sympatoche après avoir comparé tous les prix et avis sur l’Internet comme à notre habitude. C’est donc à l’hôtel Colores de Salta que nous posons nos valises. Le maître des lieux, que nous surnommons directement Martin tellement il est sympa, nous accueil comme des dieux. Il n’y à pas grand monde et pour cause, c’est en pleine rénovation. Finis les dortoirs avec les ronfleurs, nous voilà dans une petite chambre twin avec un chauffage. Youpi.

    Nous commençons notre visite de Salta, ville coloniale très réputée, par le classique place centrale, cathédrale, église et petites ruelles du centre.

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    Coupe du monde oblige, nous faisons une longue pause-déjeuner pendant le match Brésil-Chili. La bouffe est plus ou moins similaire à celle du Chili, avec un accent plus italien ; pâtes et pizza sont de légion et ce n’est pas pour nous déplaire. Empanadas, hot-dogs et sandwichs constituent également la grande partie des menus. Suite à cela, nous empruntons d’autres ruelles afin de nous rendre au téléphérique de la ville. Après quelques minutes de montée, nous nous trouvons sur une colline qui surplombe toute la ville. Sympa pour quelques photos mais pas ouf. Nous redescendons à pied, sportifs que nous sommes (surtout la flemme de payer la descente…) et nous dirigeons vers un grand mall pour scruter un peu les prix des fast-foods, des fringues et voir les supermarchés. C’est toujours un de nos plus grands kifs. Imaginez le bonheur qui nous submerge lorsque nous entrons dans un Carrefour tout beau tout neuf. Alléluia. Nous faisons un grand tour du propriétaire pour repérer ce que nous allons nous faire à manger ses prochains jours (Martin nous prête sa cuisine, mec fabuleux). Nous profitons également des écrans LCD du rayon technologique pour le match Colombie-Uruguay, et n’oublions pas en partant de prendre notre petite bouteille de vodka Orloff à 4€, comme nous sommes samedi soir. Avant de prendre l’apéro, nous nous installons dans une pizzeria afin d’y partager une bonne pizz’. Bizarrement, il n’y a pas un chat. Après consultation du routard, il nous est indiqué que les Argentins ne dînent jamais avant 21h30. Pas bon pour nous étant donné notre rythme plutôt calqué sur le modèle anglophone. Une fois en forme olympique, nous nous dirigeons vers la rue Balcarce, à deux pas de notre hôtel. Cette rue est blindée de bars et de boîtes, c’est magnifique. D’un côté, nous n’avions pas choisi notre habitation au hasard… L’ambiance de la soirée est magique, et nous rencontrons plein de nouveaux potes dans un bar à chicha. Ils nous font découvrir la coca à mâcher (pas d’inquiétude pour Papa et Maman, c’est comme une bonne tisane) et nous payent des coups. Ils nous emmènent ensuite dans une boîte en nous payant l’entrée et d’autres verres. La totale. À un moment donné, on les lâche quand même pour se faire d’autres copains et copines. Nous nous retrouvons pour la fermeture à 5h du mat’ pétante. La police fait son entrée dans les lieux et force tout le monde à sortir. Une fois à l’extérieur, tout le monde est poussé vers le centre de la ville par des dizaines de CRS, cela étant pour éviter toute criminalité. Des mecs nous racontent qu’il y a souvent des bastons et des meurtres à cette heure-là. Il y a quelques groupes de mecs agressifs mais nous arrivons à les apprivoiser grâce à nos « Messi Messi mierda, viva Benzema ». On se fait huer ou acclamer, on ne sait pas trop, par une grande population donc c’est cool. Nous finissons la nuit à parler football dans la rue, un grand classique.

    Nous sommes Dimanche et l’envie d’une journée glande extrême nous envahis. C’est pour cela que nous consacrons ce jour à la coupe du monde et à la nourriture. Nous commençons par regarder Pays Bas-Mexique à l’hôtel avec une pause Mac Do-Carrefour suivie d’un Costa Rica-Grèce. Terminé !

    Le lundi n’est pas franchement plus animé que la veille. Après un énième tour de Salta, que nous connaissons désormais sur le bout des doigts, c’est l’heure du match France-Nigeria. La tension est à son comble pour nous. Malheureusement, les Argentins s’en branlent un peu des équipes européennes. On dirait même qu’ils soutiennent le Nigeria ces bâtards. Pour eux, tant qu’ils gagnent et que le Brésil perd, c’est gagné. Après un match plus qu’accroché et dur à supporter, nous remportons la victoire et sommes au nirvâna. Nous regardons ensuite le match Allemagne-Algérie et rêvons d’une victoire Algérienne pour assister, de loin, à une destruction de Paris le jour du match. Malheureusement, les bosh l’emportent, non sans mal, et se dressent sur notre route.

    Nous décidons enfin de bouger notre gros fion de Salta afin d’aller faire un tour dans la riche banlieue de San Lorenzo, à une quinzaine de kilomètres de là. C’est plutôt sympa et chic. Nous louons un vélo pour une bonne heure, ce qui s’avérera être un échec. Il y a des montées partout. Physiquement c’est pas vraiment faisable donc nous sommes plutôt en mode trottinette.

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    Cette promenade au final ne nous sert pas à grand-chose. Pourquoi l’avoir faite vous demandez-vous ? Encore une fois, la réponse est en rapport avec le football. Nous voulions simplement s’échapper de Salta une matinée (ça fait du bien mentalement) afin d’y revenir encore plus fort en début d’aprèm pour y suivre le match de l’Argentine dans le centre, sur écran géant. Petit instant très sympathique lorsque nous prenons le collectivo (bus local) retour. En effet, tous les enfants sortent de l’école pour aller voir le match. C’est super mignon (même si notre petite voisine de devant sent un peu le caca) car ils sont étonnés de nous voir là-dedans. Nous rejoignons la plaza 9 de Julio et son écran géant pour suivre avec passion Argentine-Suisse. Dans notre fort intérieur, notre cœur bat pour les Helvètes mais nous faisons le choix de ne pas extrapoler la chose. Vous comprendrez pourquoi. Bref, les chatards argentins gagnent à la dernière minute de la prolongation. On est surtout vénère car nous ne pouvons pas faire la fête avec eux ce soir. Pour deux raisons : la première étant que nous sommes plutôt raisonnables en général et la deuxième vient du fait que nous avons une excursion prévue le lendemain à 7h du matin. Vu l’improductivité dont nous faisons preuve depuis quelques jours, il faut bien arrêter les conneries. C’est donc assez tristes que nous regagnons notre hôtel. Nous prenons quand même part à la fanfare organisée sur toute la place après le match, histoire de.

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  • Chili – San Pedro de Atacama

    Nous sommes trop bien dans le car. C’est la première fois qu’on aligne autant de pionce. Bien sûr, il y a de nombreux stops et du bruit mais Sev émerge en fin de matinée alors que Val reste sous sa couverture jusqu’à 14h30. Trop mignon. Nous découvrons nos premiers paysages désertiques. Le désert d’Atacama est le plus aride au monde. Nous traversons la ville de « La Serena » sur notre chemin qui fait vraiment penser aux western. C’est totalement paumé et il n’y a pas âme qui vive à 400 km à la ronde. Nous profitons de la route pour boucler nos articles sur la Nouvelle-Calédonie et la NZ. Nous arrivons finalement peu avant minuit à destination. Plutôt long comme trajet. Nous nous installons vite fait dans notre dortoir et dormons direct malgré un brésilien qui ronfle comme un bats.

    San Pedro de Atacama est une oasis en plein désert et une ancienne cité inca. Elle est le point de départ de dizaines d’excursions tout autour. En effet, il y a la cordillère, le désert de sel, les lacs, les volcans ou encore les cités antiques à proximité. La faune et la flore présentes en font un des endroits les plus diversifiés au monde.

    Nous décidons pour notre première journée de rester dans San Pedro afin de faire connaissance avec cette oasis (comme nous le suggère poétiquement le petit futé). C’est sweet et l’atmosphère est particulièrement calme. Ça fait du bien. Nous faisons le petit tour classique de la place de l’église, du marché et les ruelles adjacentes. On se pose le midi pour notre premier menu chilien. Entrée-Plat-Dessert-Coca à 8€. Que dalle pour vous mais une petite fortune pour nous pauvres pêcheurs. L’entrée est une salade composée basique. Le plat est un poisson au beurre-riz pour Val et des tortillas de légumes patates pour Sev. À noter que les patates se disent « papas » et que les frites se disent « papas fritas ». C’est étrange. Le dessert est une sorte de flan au citron vert et un coulis à la myrtille, mais en réalité c’est pas top et on est pas sûr du contenu. Pour ce repas, on sent que les produits sont frais et que l’hygiène est nickel contrairement aux Chinois. Nous en profitons pour assister au match Italie-Uruguay.

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    Sur le retour, nous achetons des pâtes et saucisses. Nous avons remarqué que tous les jeun’s du backpack mangeait ça. En effet cela revient à 1€ par personne et fait renaître en nous la flamme du fameux pâtes-knaki étudiant. En plus crade quand même. C’est pas des barilla malheureusement et le beurre salé n’existe apparemment pas dans les petites épiceries. Nous décidons de réserver une excursion le lendemain de bonne heure afin de ne pas rater le match de l’équipe de France qui est à 16h pour nous. Parfait, nous trouvons notre bonheur avec une sortie de 6h à 15h. Elle comprend la visite du désert salé d’atacama, d’anciens villages incas, de volcans et de lacs. La nuit sera donc courte, d’autant plus que le mec qui remplace le Brésilien dans notre chambre ronfle encore plus. C’est impressionnant le nombre de personnes qui font chier avec ça.

    Comme prévu, nous avons peu dormi et ça caille un max à cette heure-là dans le désert. C’est pas facile. Un mini bus arrive à 6h pétante. Nous sommes les premiers dedans et allons chercher d’autres personnes dans les hôtels alentour. Nous sommes au final une petite dizaine pour la journée. Notre guide s’appelle Éric, c’est un tout petit chilien avec une bonne bouille. Nous partons directement vers le désert de sel, avec une bonne surprise lorsque nous arrivons dans une réserve de flamants roses au lever du soleil. Les couleurs sont absolument magnifiques, c’est du jamais vu.

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    Nous sommes entourés de merveilles de la nature. Nous n’avons pas le droit de parler pour ne pas effrayer les flamants, le silence est roi. Nous sommes les premiers sur place, c’est d’autant plus agréable. Après une centaine de photos chacun, nous repartons. Nous traversons un village où il reste encore certains vestiges incas. Éric nous apprend que ce village était le point central de l’Empire inca dans le désert d’Atacama pour y transmettre des informations. Une sorte de poste en somme. Sauf que les postiers sont de petits indiens qui parcouraient en moyenne 45 km par jour en courant sans pompes sur les cailloux. Belle histoire. Direction maintenant deux lacs volcaniques. Sur la route, nous tombons sur un troupeau de lamas super beaux. Il s’agit de jeunes mâles qui sont en pleine croissance. Ils n’arrêtent pas de se fighter entre eux. Encore une fois, guide Rico nous apprend qu’ils combattent jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un mâle dominant. Le but est de tuer l’autre en lui arrachant les coucougnettes. Dur dur. Arrivés aux lacs, il fait un froid glacial. Le vent souffle vénère. D’un côté, nous sommes à 4250 mètres donc c’est un peu normal. D’habitude, l’eau des lacs y est turquoise mais le temps nuageux ne nous permet pas d’apercevoir cela mais c’est tout de même somptueux.

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    Pleins d’oiseaux construisent leurs nids au bord de ces lacs. Nous sommes en début d’aprèm et nous rebroussons chemin plus vite que prévu à cause du temps. En effet, nous ne pouvons pas faire de treck tellement il fait froid. Nous n’apercevrons pas de Puma, pourtant répandus dans la région. Par contre nous verrons un renard des neiges, sympa.

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    Un passage par un village artisanal plus tard et nous sommes de retour à l’hôtel, où nous regardons la fin de la deuxième mi-temps Argentine vs Nigeria avant d’aller manger. Nous retournons au resto de la veille pour se faire une superbe pizza. Les mecs ne sont pas avares en garnitures. Nous avons plein de morceaux de steak dessus, un régal. Match très frustrant de la part des bleus qui font 0 à 0 contre l’Equateur. Nous rentrons remplis d’amertume de ce match, d’autant plus que nous n’avons plus rien à foutre de notre vie. Nous bookons une nouvelle excursion pour le lendemain. La visite de la vallée de la mort ainsi que le coucher de soleil sur la vallée de la lune. Ça fait un peu peur quand même.

    Première acti de la journée : Allemagne-États Unis. Deuxième acti : spaghettis-saucisses. Troisième acti : vallée de la mort-vallée de la lune. Ha bah non parce que ce bâtard de réceptionniste a oublié de confirmer notre réservation. Notre journée est un peu baisée du coup. Nous devons revoir nos plans. Déjà, on va essayer de booker un car pour l’Argentine, plus précisément pour Salta. Encore râpé, les cars d’aujourd’hui n’ont pas pu partir en raison de la neige. C’est sûrement la même chose pour le lendemain et il est donc impossible de réserver. Ils nous disent donc de venir directement le lendemain matin à 9h car ils ne peuvent communiquer avant sur les conditions climatiques. C’est chaud. Nous ne nous laissons pas abattre, car nous avons encore le temps d’aller à la Pukara de Quitor. Ce sont les derniers véritables vestiges de la civilisation Inca de la région. Un peu comme à Pompéi, des fouilles ont été entreprises et ont permis de découvrir un grand village situé sur une colline. Toutes les fondations sont présentes, c’est très beau.

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    Nous montons ensuite tout en haut des deux collines aux alentours qui servaient de mirador pour les incas afin de se protéger. La vue sur toute la vallée est grandiose mais ça souffle un max. Du genre 100 km/h c’est pas cool. On apprend le long du chemin que plus personne n’y a habité depuis 1512, jour où les espagnols sont arrivés à 25 sur des chevaux avec casques et fusils pour buter tout le monde… Nous repartons à la tombée de la nuit pour un nouveau repas de fête et une soirée de folie à s’emmerder.

    Nous nous levons assez tôt pour être les premiers à la station de car. Comme ça, s’il y en a un qui part, on aura sûrement des places. Comme Dieu fait bien les choses, encore une fois nous sommes vernis. Nous avons rapidement des tickets et embarquons à 9h30 pour 15h de trajet. Good timing ! Bye bye le Chili.

  • Chili – Valparaiso

    Nous arrivons en milieu d’aprèm sur place, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour visiter. Nous allons donc nous installer dans un bar afin de regarder un match accompagné d’un « completo con queso » CAD un hot dog fromage. Bizarrement, les hot dog sont une institution dans tout le pays. Avec les empanadas (fourrés au jambon/fromage ou viande), c’est le plat le plus consommé. Merci la colonisation. C’est sûrement pour cela également que les chiliens ont tendance à être un peu enrobés. D’ailleurs, les femmes chiliennes, malgré leurs rondeurs sont plutôt très mignonnes. Leur sport favori est de mater droit dans les yeux tous les petits étrangers qui se trouvent sur leur chemin. C’est cool. Au bar, deux mecs dégueulasses sont totalement éclatés à côté de nous et boivent chacun leur litre de bière au pichet en nous lançant des sourires, c’est marrant. Après ce match nous allons nous installer à l’hôtel. C’est samedi soir, c’est un peu déprimant de ne pas sortir mais une longue journée nous attend le lendemain. Avant de nous coucher, nous testons pour la première fois un empanada « Pino » constitué de viande hachée, œufs et oignons. Le truc est affreux et nous avons la flemme d’aller chercher autre chose à manger. C’est sur une défaite que se termine donc cette journée. Snif.

    Réveil en fanfare avec une bonne petite salade de fruits pour le petit dej’. Parfait pour partir à l’assaut de Valpo comme ils disent. Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et l’on comprend pourquoi. C’est magnifique. Cette ville est séparée en deux : la partie historique sur une colline et la partie récente en contrebas, face à la mer. Nous commençons par trois balades concoctées par Sev autour du cerro (quartier) alegre et cerro conception. La carte postale chilienne ! Des couleurs et des tags partout.

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    Nous arpentons des dizaines de ruelles plus belles les unes que les autres avec leurs escaliers colorés. Trop bien pour faire des super photos. Tout est parfait à part une chose : les chiens errants. Non pas qu’ils soient méchants, mais ils sont super chiant. Déjà, ils foutent un bordel monstre avec toutes les poubelles ce qui rend les villes crados mais surtout ils n’arrêtent pas de nous suivre. On a eu deux potes qui ne nous ont pas lâchés d’une semelle de 9h à 11h du mat’. En parlant de semelle, l’odeur des pompes de randos de Val est peut-être un facteur important de cette poursuite inarrêtable. Nous misons une pièce là-dessus. Nous descendons maintenant vers la ville moderne de Valparaiso pour y jeter un coup d’œil. Il n’y a pas grand-chose de beau et nous décidons d’aller aligner un nouveau completo pour la deuxième mi-temps de Russie-Belgique une fois. Après ce déjeuner gourmand où nous avons encore fait la connerie de prendre deux hot-dogs, c’est avec le ventre gonflé que nous remontons sur la colline afin d’aller au musée de la Sebastiana. Heureusement pour nous, il existe une vingtaine de funiculaires à 15 centimes dispachés tout le long qui nous évite une crise de foie pour remonter.

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    Ici encore, un chien s’incruste avec nous dans le funi et s’allonge aux pieds de Sev, quelque peu mécontent. Le musée n’est pas tout proche alors il faut mettre les bouchées doubles afin d’y arriver avant la tombée de la nuit. La Sebastiana est en fait l’ancienne maison de feu Pablo Neruda, poète mondialement connu et titulaire d’un prix Nobel. Nous avons droit à une super remise étudiante et une visite audio en français, nous sommes chanceux. La maison est trop belle et surplombe tout la ville. Toutes les pièces sont naturellement tournées vers la mer, et la vue est impressionnante.

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    Nous en apprenons plus sur le personnage tout au long de la visite. Pour faire simple, c’est un mec que la solitude déprimait donc il avait des millions d’amis qui lui rendaient visite toute la journée. Avec ses amis, il picolait et il mangeait. Sinon, il écrivait des poèmes sur tous les meubles de sa maison comme sa « nube » (chaise de salon), collectionnait plein d’objets d’arts moches et faisait la sieste tous les jours. C’est important. Petite balade très sympathique chez cet homme au grand cœur. RIP. Nous rentrons désormais à l’hôtel mais pas pour se branler le mammouth malheureusement. En effet, nous prenons un car à 23h pour une durée de… 24h en direction de San Pedro d’Atacama. En attendant, on squatte le salon de l’hôtel jusqu’à ce que le taxi vienne nous chercher pour nous emmener à la station. Malheureusement l’Internet ne marche pas top et il n’y à pas de TV dans le salon pour USA-Portugal. Heureusement, la réceptionniste est fan de football (elle a le physique pour d’ailleurs) et nous ouvre super gentiment une chambre deluxe avec un écran plat. Parfait, nous avons le match et cela nous fait passer le temps. À 22h15, le taxi arrive et nous amène à destination. La fatigue se fait sentir, pas top avant 24h de car. Par chance, les sièges sont des semi lits et c’est plutôt pas mal. Plus de place pour les jambes de Val pour une fois et des sièges cool.