Philippines

  • Philippines – Puerto Princessa

    Nous partons le lendemain matin pour la capitale de l’île Puerto Princessa afin d’y dormir une nuit avant de prendre l’avion. Pour une fois, le trajet est court (~2h) et nous retrouvons une ville civilisée. C’est pas très beau mais nous avons des objectifs à remplir ici : coiffeur et grosse lessive pour Val qui n’a plus un slip propre, mais surtout acheter de l’alcool en prévision de l’Indonésie. En effet, la bouteille de vodka se vend ici 2€ contre 35€ là-bas (ça fait 33 francs mille CFA). Pas le choix, il faut tenter. Nous trouvons notre bonheur et remplissons nos objectifs avec brio.

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    Le Mac Do en plein centre-ville prolonge ce moment de satisfaction pour un repas du midi. Par contre, le soir venu, nous nous arrêtons dans un faux restaurant Italien complètement dégueulasse. Très marrant d’avoir des noodle saucées avec de la merde (marron, gras, il n’y a pas mieux que ça pour le définir, désolé) ainsi que des bolognaises sucrées. Nous nous demandions pourquoi c’était aussi peu cher et aussi rapide à servir (environ 1min par assiette). Il est déjà temps de faire nos sacs et transvaser nos bouteilles d’alcool en verre dans des bouteilles d’eau en plastique, tout cela pour diminuer le poids et limiter la casse en cas de contrôle douanier. Malin.

    Notre premier avion Puerto-Princessa –> Manille est à 14h55 (1h de vol) et le second Manille –> Bali à 20h15 donc on est vraiment large. Nous arrivons à l’aéroport pépouze mais bien sûr, comme à chaque fois avec Tiger Air, il y a du retard. Nous entrons dans l’avion à 17h et commençons à baliser étant donné que nous devons changer d’aéroport une fois arrivés à Manille. Ça commence à être encore plus pesant lorsqu’on nous apprend que nous attendons 30min supplémentaires qu’un certain Antonio Gonzalez monte dans l’avion (petit espagouin de merde, si tu lis ce blog un jour, saches qu’on te déteste). Bref à 17h30 nous décollons et commençons les calculs. Techniquement on sait qu’on est trop short et qu’on l’a profond. Nous arrivons à 18h40 et attendons nos bagages jusqu’à 19h10… Nous sommes censés embarquer dans 25 min, c’est cool. Nous attrapons un taxi devant tout le monde en gueulant et en lui expliquant la situation. C’est un bon et il appuie sur le champignon. Quinze minutes plus tard nous arrivons et par putain de bonheur d’amour nous pouvons mettre nos sacs en soute. Elle nous sort les billets et nous indique qu’on embarque dans 4 min. C’est reparti pour un tour. Il faut remplir en speed le document de sortie du pays, passer les détecteurs et trouver notre gate. Bim bam boum on arrive pour le last call et on est champion du monde. Journée très stressante qui se termine très bien pour nous. Nous sommes heureux mais nous ne savons pas vraiment si les emmerdes sont terminés ou pas. Le passage de douane paraît compliqué, nous le saurons dans 4 heures.

    Réponse au prochain épisode.

    P.S : Pas de galerie pour cette ville où nous n’avons pas sorti l’appareil photo !

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  • Philippines – Sabang

    Il nous faut environ 5h pour rejoindre cette ville située au centre côté ouest de Palawan. C’est ici notre dernière véritable étape dans le pays. Nous descendons du minivan et sommes pris sous notre aile par un petit con qui veut absolument nous trouver un hôtel, nous dire où manger… Il ne nous lâche pas la grappe et se présente sous le nom de Robin en nous serrant la pince. Ce à quoi nous rétorquons « Salut nous c’est John et Tom, mais tu peux te casser stp ? ». On trouve un bungalow plutôt sympa sur la plage pour pas cher mais sans l’Internet. Très dur pour des mecs ultra-connectés comme nous. Nous décidons d’aller manger direct après avoir lâché nos sacs, et là, Robin le gros bâtard nous retrouve et nous montre un gros self rempli de chinois où l’on peut manger à volonté. Nous comprenons très vite que c’est un package visite/guide/bouffe de tour operator pour la journée. Nous nous incrustons dans le bordel, mangeons jusqu’à n’en plus pouvoir et surtout sans lâcher un rond à Robin. Le reste de l’après-midi est sans intérêt. Nous nous installons sur la terrasse d’un hôtel 5 étoiles (seul endroit de la ville ayant le Wifi) et ne décollons pas le nez de nos Ipad.

    Après une grosse nuit de 12h que nous attendions depuis quelques semaines, nous sommes heureux d’aller explorer la jungle via deux sentiers balisés de 5km. Manque de bol, les chemins sont fermés et ne réouvrent qu’en fin de mois. Peut être à cause du typhon de décembre mais nous n’avons jamais vraiment compris les explications. C’est sacrément emmerdant vu que nous sommes venus pour ça. Tels deux gaillards, nous tentons quand même d’en faire un bout, mais les arbres au milieu du chemin et les innombrables insectes que nous rencontrons ont raison de nous au bout d’une petite heure. Nous croisons quand même un varan d’un petit mètre, ce qui nous enlève un peu de tristesse dans notre cœur.

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    Nous rentrons donc au bercail pour l’heure du déjeuner, plus rapidement que prévu. Nous optons pour des Hot Dog et Pizza Sandwich dans un pain pita que nous dégustons sur le banc d’une petite gargote. C’est plutôt fabuleux. La cuisinière et propriétaire des lieux est une femme très cool et nous sympathisons rapidement. On l’adore. Après ce copieux repas, nous allons nous poser à la plage pour glander évidemment. Le soir, un petit fried noodles classique et c’est dodo illico. Nous rattrapons le sommeil manquant depuis deux semaines et c’est très appréciable. Pour être honnête, on a pas grand chose d’autre à branler de toute manière.

    Nous nous levons de bon matin avec une grosse envie d’enfin découvrir cette superbe jungle et les singes qui s’y trouvent. Nous dégotons un guide qui est censé nous faire cette balade pendant 3h. D’emblée, nous remarquons que le mec n’est vraiment pas loquace et qu’il pue extraordinairement la transpiration. Il nous emmène en tricycle au départ du parcours, situé à 20min, sans décrocher un mot mais surtout en nous démolissant tout le système nasal de par sa puanteur. Nous commençons à marcher tranquilou mais lui n’a pas trop envie de rester là longtemps et se met à tracer comme un ouf. Nous lui soufflons des petits « slow down » mais il s’en branle complet et fait style de ne pas piger. Nous n’avons malheureusement pas le temps d’apprécier la nature environnante et n’apercevons aucun animal. Le but premier de la visite étant principalement de voir les orang outan se balader d’arbre en arbre en toute liberté, nous sommes un peu tristes. Nous grimpons durement jusqu’à une grosse grotte plutôt sympa blindée de chauves-souris.

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    Nous y restons 30 min alors qu’au bout de 5, nous avions fait le tour. Bref nous partons enfin et empruntons bizarrement le même chemin qu’à l’aller. Ça sent la baise. Nous lui demandons donc où sont les singes, les varans ou autres et il fait style de regarder dans les arbres 3sec « ha Monkey Monkey » puis il avance de plus belle. Au bout d’une heure quinze de marche, c’est déjà fini et nous n’avons sérieusement rien vu. Le type est con, il dobe et il essaye de nous enfiler nos thunes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’on est des lascars de Kercado et qu’on ne se laissera pas berner. Vu qu’il ne nous répond pas, nous attendons son patron afin de ne pas payer tout ce qui était prévu. Il nous dépose donc à l’endroit où nous avons booké ce treck de pédale. Le boss arrive et bien sûr rejette la faute sur nous, en nous expliquant que c’est nous qui marchions trop vite… On commence à s’énerver, surtout quand le guide commence à ouvrir son clapet pour se défendre dans un dialecte qu’on ne comprend pas. Nous ne lui donnons pas la totalité de ce qui était prévu et nous quittons les lieux plus qu’exaspérés par ces deux connards. Pour se détendre après tant d’énervement, nous retrouvons notre douce mama hot dog avant de filer à la plage pour la fin d’aprèm. Nous sommes quand même globalement déçus par cette étape qui était une vraie perte de temps. C’est un peu ennuyant mais c’est comme ça.

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  • Philippines – El Nido

    Directement après le trek, même avec autant de temps sans réelle nuit, nous reprenons le night bus. Une fois encore, impossible de s’endormir et nous arrivons à l’aéroport domestique de Manille, qui est d’ailleurs l’un des plus pourris au monde, à 4h30. On déballe sacs de couchage, boules quies et masques, et nous dormons 3 heures pleines sur le sol au milieu des gens. Au réveil à 8h, pour l’enregistrement, bonne nouvelle : l’avion a un retard de 2h. Bien sûr au final ça sera 3h… Nous arrivons sur la fameuse île de Palawan à l’aéroport de Puerto Princesa à 13h30. Il faut maintenant prendre un van pour rejoindre El Nido en 6h. Nous grimpons dans le véhicule, et après 20 minutes à tourner en rond pour tauper plus de personnes que de places disponibles, l’embrayage lâche. Superbe. Nous changeons donc de van et c’est reparti pour le petit tour d’une heure dans la ville pour remplir la bagnole. Vers 21h, nous partons à la recherche d’une guesthouse avec les filles. Au bout d’une demi-heure à checker les bons plans backpacks sur le dos (Juliette en a d’ailleurs plus que ras le cul), nous nous installons et prenons une bonne douche. Nous retrouvons nos bestah pour un petit dîner sur la plage, où le gérant (un marseillais super con) ne sait même pas ce qu’il propose comme plats et nous parle des thunes qu’il gagne ici sans qu’on ne lui ait rien demandé. Vraiment un loser. En prime, la serveuse ne comprend rien et aucun de nous 4 ne reçoit ce qu’il a vraiment commandé. Cette journée est trop longue pour continuer à supporter toutes ces conneries, et nous allons donc nous coucher à minuit. Enfin !

    À El Nido, il n’y a l’électricité que de 18h à 6h. Du coup, vu la chaleur dans la chambre sans clim, la nuit est moins longue et moins régénératrice que prévu. Chacun se lève à son petit horaire perso, les filles commençant leur journée à la plage à 9h, Sev débutant un petit tour de la ville à 10h30 et Val émergeant vers midi. Nous nous retrouvons tous et décidons de déjeuner et de passer l’aprèm à la fameuse plage de Las Cabanas. À 4 dans un tricycle, les montées sont compliquées pour la moto de notre driver, mais nous arrivons tout de même à destination. Tout simplement superbe. Pas trop de monde, un bar sympa et pas trop cher, et une plage magnifique. Ça sent bon le branlage de steaks pour la fin de la journée. C’est d’ailleurs ce qui se passe jusqu’au coucher de soleil, et il est maintenant temps de picoler histoire de rigoler.

    Las Cabanas
    Las Cabanas

    Gin et Vodka (sans repas pour les gars) font des ravages. Nous passerons les détails mais, après presque 3 mois de trip, Sev se fait enfin tirer sa tige électronique (il se réveil sans en tout cas).

    C’est Juliette qui toque à la porte à 8h30 le matin suivant, pour faire un tour de l’archipel des Bacuits en bateau. Pas du tout remis de la veille, ça y va niveau débit de blagues et de conneries. Premièrement, nous nous arrêtons au Secret Lagoon, situé sur une petite île connue pour le film « La plage » (comme à Koh Phi Phi).

    Secret Lagoon
    Secret Lagoon

    En entrant par une petite porte creusée dans la roche, nous sommes ravis par la beauté du site et surtout par la beauté de la première baignade lendemain de cuite. Sans vouloir faire un jeu de mot de merde, on se remet petit à petit dans le bain. On enchaîne avec le Small Lagoon situé sur l’île de Miniloc. C’est un beau spot de snorkeling avec de jolis petits poissous. Nous nous arrêtons ensuite sur l’île de Shimizu pour manger. À notre grande surprise, c’est un véritable buffet que nous concoctent les skippers : cuisses de poulet, poisson grillé, riz, légumes, mangues et pastèque. Que du bonheur.

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    Une fois la pause digestive terminée, nous nous rendons au Big Lagoon, qui s’avère être un endroit atypique. Des eaux vertes-turquoises, on passe à une eau toute aussi transparente mais beaucoup plus foncée en raison de la profondeur impressionnante des lieux.

    Big Lagoon
    Big Lagoon

    Nous terminons ce beau tour par la plage des 7 commandos, où nous buvons un petit coup (gros coup de cœur pour le banana peanut shake de Albatar, que nous ne trouverons nul par ailleurs).

    Le soir venu, nous nous mettons au niveau vacances des demoiselles et nous permettons une énorme pizza cuite au feu de bois. Incroyable, la meilleure jamais mangée dans notre vie. On se blinde le bide comme il se doit et on rentre. Après cet épisode culinaire marquant, c’est rebelotte Gin Vodka. Mais là, énorme problème. On commence tard, et même en enchaînant les verres la fatigue prend le dessus et l’effet escompté ne vient pour aucun d’entre nous. On tente quand même le Reggae Bar, mais on est bien conscient d’écouter du Bob Marley, Damian Marley et Sean Paul en boucle. C’est le pompon. Pas d’autre endroit pour faire la fête ici, et l’alcool ne monte toujours pas. Nous rentrons donc à l’hôtel, anéantis par cette grosse défaite.

    Nuit compliquée pour Val qui se réveille avec une maladie inconnue. Courbatures, fièvre, nez qui coule et mal de crâne : doctissimo opte pour un rhume ou une grippe. Val prend donc quelques dolipranes et antibio histoire de vaincre le mal. Ça va un peu mieux, et nous entamons notre dernière journée avec nos amours. C’est très dur de se dire qu’elles vont nous quitter le lendemain matin, donc nous préférons ne pas y penser. La veille, nous avions pour objectif de louer deux scooters pour un super trip découverte des plages à une heure d’El Nido, mais l’état physique n’est pas assez bon pour se taper des km de pistes à deux sur une bécane. On se rabat donc sur l’option numéro 2, à savoir Las Cabanas. Ça chill sur la plage avec des bons petits shakes. On profite bien de cette journée : même si on en branle pas une, ça rigole à tout-va et on aime ça. Nous rentrons pour une dernière soirée plus tranquille cette fois : petit dîner et Président (jeu de cartes), qui n’est définitivement pas le domaine de prédilection de Juliette. C’est avec le cœur extrêmement lourd que nous nous quittons, les filles prenant un bateau le lendemain matin pour Coron.

    Au réveil, la pilule ne passe pas. Les princesses antillaises nous manquent trop. D’ailleurs, Sev pète un câble et va se raser la tête. Une sorte d’action symbolique pour essayer de débuter une nouvelle vie sans repères. La veille, un rasta blanc (décidément on en croise pas mal en Asie) nous avait filé un prospectus pour une soirée au bar sur la plage de Corong Corong. Nous nous y rendons dès le début d’aprèm pour changer de spot et ne pas avoir à prendre un tricycle au coucher du soleil. Faute grave : c’est complètement pourri et nous sommes obligés de longer la côte pendant 30min pour rejoindre Las Cabanas. Après une après-midi à verser quelques larmes, nous retournons au bar pour la soirée et profitions d’un merveilleux coucher de soleil.

    Coucher de Soleil à Corong Corong
    Coucher de Soleil à Corong Corong

    Le lendemain, nous bookons un minivan pour Sabang, afin de terminer les Philippines par quelques treks dans la jungle. Ensuite, on vous le donne en mille, nous nous rendons à Las Cabanas une dernière fois. Petite surprise sympa lorsqu’un DJ français que nous avions croisé en Thaïlande installe son matos. Nous finirons donc la semaine sur une note musicale à travers le petit mix de Wlad, puis sur une note gourmande puisque nous retournons manger une Magic Pizza.

    C’est ainsi que s’achève notre séjour à El Nido, endroit paradisiaque où nous aurons passé une semaine de grosse détente et, vous l’aurez compris, où nous aurons fait deux superbes rencontres.